Je l'aime à mourir...
Vous me cherchiez peut-être ? Je n'étais pas là et de toute façon, ça n'allait pas fort, stress, régime, surmenage, une vraie pub ambulante pour Rennie Déflatine.
Mais depuis, ma vie a changé...
...enfin presque.
Moi, je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui...
YES ! Il était blond, il était beau et il sentait bon le cuir tout chaud, mon Tom. Bien sûr, il faut le voir porté, surtout par moi mais déjà, dans son petit pochon bleu, on appelle ça un dust-bag, un sac anti-poussière qu'on prend soin d'enlever n'est-ce pas, on est en province mais y'a des limites, il est tout bonnement sublime.
Il est de couleur poudre, pas feu et finalement, je crois que je préfère, nous sommes si superficielles, nous, les femmes !
Je remercie donc mon généreux bienfaiteur qui a résisté vaillamment à son envie première de plastiquer la boutique de la rue Jacob et la délicieuse Carine qui a dû aller à St-Tropez pour me le chercher... comme si on allait te plaindre tiens ! J'en ai presque oublié que personne à part Bridget n'avait pensé à me souhaiter ma fête, merci bien tiens.
J'ai bien sûr prévenu les personnes de petite taille qui habitent chez moi que le moindre coup de stylo intempestif ou la moindre goutte de sauce tomate sur ledit objet de mes désirs équivaudrait à un doigt coupé, on peut difficilement être plus clair.
Bien, je vous laisse à vos sacs prisunic et je m'en vais faire la belle sur la place du village où personne, absolument personne n'a jamais entendu parler de Dreyfuss, en tous cas, pas de Jérôme et ça, ça calme.
PS : une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, je tiens à vous présenter une autre petite merveille...
Il s'appelle Titouan, j'aime beaucoup ce prénom mais je ne suis pas foutue de le prononcer correctement à moins de prendre un insupportable accent de bourgeoise parisienne et son père (apparemment) n'est autre que Jeff, mon ami de toujours. Je lui souhaite d'avoir le caractère de son père et le physique de sa mère et non l'inverse...Oh ça va, si on ne peut plus plaisanter.