L'URSSAF M'A TUER
Les gens, j'ai encore un truc à vous dire. C'est fou comme je suis prolixe en ce moment, vous ne trouvez pas ?
C'est un sentiment de semi-révolte qui m'a portée jusqu'à mon clavier pour vous écrire ces quelques lignes.
En effet, je vous avais fait l'article sur ma copine Prune et sa soeur Lula qui avaient ouvert boutique sur le net il y a environ deux ans pour vous proposer des bijoux sympas à des prix attractifs.
Et ben, voilà, c'est fini comme dirait Jean-Louis Aubert, malgré les heures passées dans la cave à faire des petits noeuds coulissants que je ne suis pas foutue de faire correctement malgré les tutoriels vidéos que je me suis repassés en boucle, malgré l'acharnement des deux frangines à ne pas se laisser abattre par les lettres de relance pour des cotisations qui dépassent bien souvent les bénéfices engrangés, la coupe est pleine et les filles ont juré qu'on ne les y reprendrait plus.
Je ne vais pas disserter sur cette exception française qui t'amène à constater amèrement que l'argent ne vient pas en travaillant mais juste dire qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'on lise dans les magazines que telle "mompreneur" a revendu sa société à un grand groupe pour une somme indécente ou que telle autre est tellement plus épanouïe depuis qu'elle gère son temps comme elle le souhaite, etc... Foutaise, je crie ton nom, les seules minettes qui ont soi-disant réussi sur le net sont celles dont le mari avait une excellente situation professionnelle et financière et qui ont pu se permettre de ne pas se verser de salaire pendant un an voire deux donc pas vous ni moi.
Toujours est-il que c'est liquidation totale chez Prune et Lula, de -50 à -80% et que c'est bientôt la fête des mères, enfin, je dis ça, je dis rien...